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 Analyses

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Memento
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Memento


Nombre de messages : 80
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Date d'inscription : 14/11/2005

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MessageSujet: Analyses   Analyses EmptyJeu 24 Nov - 22:10

< Rapport du Dr. >

Rapport du Dr. Chapman (extrait) – développement des facultés télépathiques du sujet Memento

ACCES RESTREINT

Mots-clefs : Memento, pouvoir, évolution, risque.

Résumé : Suite à la demande de A. Peterson une nouvelle analyse complète du sujet a été effectué. Lors d’un entretien que celui-ci à sollicité avec A. Peterson il a montré une capacité à occulter son environnement par la simple pensée. Ce nouveau don s’apparente à une suggestion récurrente de type boucle mnémo-perceptive contrôlée [K. Spethial, E. Royne, J. Psych. Alter., 2004, 117-38]. Evolution importante du sujet, possible perte de contrôle.

Le sujet semble aujourd’hui plus calme qu’il ne l’a été, cependant il semble ne pas pouvoir refreiner un besoin compulsif de semer la discorde, il apparaît que ce type d’action lui était déjà familier au sein de son environnement avant d’être choisi. Il a récemment adressé un courrier (XX/09/05) à A. Peterson par des voies différentes : l’une d’entre elle est parvenue par C. Prescott, une autre par le Lt. Daugelis.

Ce courrier fait état de son avis sur l’organisation du service, particulièrement sur le Lt. Daugelis, et des risques encourus par les prisonniers. Il y demande également un entretien avec A. Peterson (voir document Mem-085D).

Lors de l’entretien avec A. Peterson le sujet a tenté tout d’abord d’obtenir des données sur les avis hiérarchiques concernant le Lt. Daugelis. Il apparaît que le Lt. est le point focal des frustrations du sujet.

Le sujet a ensuite proposé que les encadrants ne soient plus équipés d’inducteurs neuronaux afin d’assurer leur sécurité. Il a illustré son propos en occultant un objet par ce qui semble être une suggestion récurrente de type boucle mnémo-perceptive [K. Spethial, E. Royne, J. Psych. Alter., 2004, 117-38].

Sur requête de A. Peterson (voir document Mem-087B) des analyses ont été effectuées sur le sujet.

<placebo>

Qu’espérait-il ? Que A. Peterson aurait une quelconque pitié à son égard ? Un moindre sentiment, ne serait-ce qu’un égard pour sa complaisance ? Rient de tout cela, elle lui avait sèchement répondu que le Dr. Chapman lui assurerait une journée de tests complets. La satanée garce, elle s’était jouée de lui, après tout c’était bien là le type de jeu de pouvoirs duquel il était usagé. Il était en position de faiblesse pour l’heure, mais il ne tenait qu’à lui de renverser l’ordre des choses.

Toutes les lettres étaient elles arrivée closes sur le bureau de Peterson ? C’était une question importante. Le lieutenant n’avait sans doute pas osé ouvrir la lettre, par contre le sergent… Cette femme avait un caractère trempé et une humanité certaine, tout laissait croire que sa vie ne se résumait pas, ou ne s’était, jusqu’à présent pas résumée à cette cellule. Sans pouvoir pénétrer son esprit il l’avait observée et l’arrivée des nouveaux prisonniers avaient confirmé son opinion. Elle aimait les enfants, il devait creuser de ce côté ci, quelque part un enfant ? juste un désir peut-être ? Il lui fallait en savoir plus.

La journée avait commencé par un petit déjeuner pris en compagnie du docteur dans son bureau après avoir fourni un échantillon d’urine et quelques millilitres de sang. Cette femme était assez charmante et elle paraissait, de surcroît, plutôt compétente. Elle éludait habilement la plupart des questions et ne lui donnait pas plus d’informations que ce qu’elle était sans doute autorisée à fournir. Des cursus étaient ils spécialement adaptés aux études sur les mutants ? Il ne connaissait pas l’origine de ses facultés. Peut être était-ce l’occasion pour en savoir un peu plus ?

« Laissez-vous aller M. Carne… pardon, Luke », il était parvenu à lui faire accepter cette familiarité, une étape nécessaire si il voulait l’apprivoiser, une tactique conventionnelle dans son rapport avec les femmes, cela semblait fonctionner malgré les protections psychiques dont Peterson avait doté ses employés. Après tout, même si ses dons devaient se manifester en continu et malgré lui il demeurait humain dans ses rapports sociaux et de simples stratégies relationnelles pouvaient toujours être appliquées.

Il n’appréciait pas spécialement la présence d’une aiguille dans son avant-bras gauche et un désagréable engourdissement commençait à le gagner, ce fût d’abord un picotement, puis une sensation de froid et enfin cette impression de vide, comme si son bras disparaissait petit à petit de son environnement perceptible, il ne restait que l’image du bras.

13h15, il n’avait pas été autorisé à manger, le docteur l’avait assuré que l’un des canules contenait suffisamment de nutriments pour assurer sa survie, quelle largesse… Il souffrait maintenant. Les drogues qui s’infiltraient en lui troublaient ses perceptions et son esprit, elle tentait de le pousser dans ses retranchements, elle voulait qu’il libère toute la force de son esprit, il le comprit à l’intensité croissante des désordres qu’il ressentait. Jusqu’où irait-elle ? Il restait encore cohérent, son esprit s’était réfugié au plus profond de son être, il avait oublié la douleur et il lui faudrait aussi sans doute aussi occulter la totalité de ses sens. Il avait déjà oublié son toucher, n’avait pas sollicité le goût, son odorat était saturé de relents de la chimie hospitalière. « Essayez de contrôler cette souris », le son était curieusement grave et la phrase lui avait semblé durer plusieurs minutes, il savait son corps tétanisé et cernait difficilement la cage et la souris, perdues dans un kaléidoscope de couleurs et de larmes.

Il ne pourrait plus refouler la douleur indéfiniment.

Le docteur avait probablement décidé d’aller au-delà de ce qu’elle avait prévu initialement. C’est curieux de voir jusqu’où les passions peuvent nous mener. Au-delà d’un problème de droit qui ne la concernait pas, en effet, les prisonniers étaient-ils dépourvus de droits, il demeurait un problème éthique fondamental qu’elle avait traversé insidieusement, otant toute humanité à son patient qui n’était plus à ses yeux qu’un mutant, représentant d’une nouvelle voie évolutive.

Elle avait fait des recherches pour déterminer l’origine de leurs pouvoirs. Deux théories qui la conduisaient, dans le cas Memento, à la mère. Hérédité mitochondriale ou mutation sur l’X occasionnée à la suite de l’hormonothérapie qu’elle avait suivie Une demande d’enquête avait été transmise à A. Peterson le mois dernier.

Son encépahlogramme était terriblement stable, comment faisait-il pour maîtriser toutes ces drogues ? Le disque dur enregistrait les évolutions de son corps depuis ce matin et son cerveau était la seule partie qui était restée inaltérée. Ses difficultés de perceptions étaient sises dans les transmissions nerveuses, pas dans les neurones, contrairement à ce qu’elle avait observé chez les souris XTP0235 sur lesquelles avaient débuté ses recherches. La barrière hématoencéphalique était surdéveloppée dans son cas, elle devrait tenter une injection de virus ou…

Un terrible malaise la gagna… Perdue dans ses théories et expérimentation elle s’était laissée allée à la plus profonde inhumanité qu’elle ai jamais ressentie. Le cobaye qu’elle voyait il y a quelques secondes encore était redevenu l’homme raffiné qu’elle avait accueilli ce matin, elle voyait son corps meurtri et tendu, les stigmates de sa propre folie expérimentale. Le malaise était profond et se mua en une intense culpabilité, elle devait arrêter !

Trop de douleur, il ne pouvait plus la contenir, il allait céder, son corps ne pouvait plus supporter ce poids seul, la conscience devait faire face. Il perçu soudainement bien au-delà de ce qu’il avait pu contempler, une impression absolue, la vérité nue. Le docteur était là et il vit combien ses émotions la troublaient à cet instant, il la vit se débattre avec ses remords, ses souvenirs et ses aspirations, il contemplait l’humanité entière dans cette femme, ses chagrins et ses peines, les échos de chacune de ses envies, une vision paisible.

Enfin il céda. Ce fût fulgurant, les sens bondirent sur la conscience et la déchirèrent de leurs hurlements. L’instinct du corps.

Elle se leva et s’approcha de lui, tout d’abord arrêter les valves d’injection, puis les sangles, il était inoffensif. Elle entendit le son strident de l’appareil lorsque ses mains se posèrent sur la sangle. Elle n’eu pas le temps de tourner la tête pour constater la brutale modification de l’encéphalogramme, comme le reste des objets environnant le lit du patient, elle fût projetée contre les murs avec une violence surprenante.

« Il faut qu’il maîtrise ce phénomène… et vous aussi docteur ! Favorisez cet état », le ton était sec, typique de Peterson. De fortes doses d’aspirines suffiraient elles pour briser la barrière hématoencéphalique pour implanter une nanopuce ? Cela semblait au moins favoriser les transes télékinésiques.
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